Découvrez ce programme exceptionnel pour violon et piano !
Entre Adam Laloum et Mi-Sa Yang, c’est un dialogue-fusion.
La soirée s'ouvre avec une sonate de Bach. Les instruments dialoguent avec une inventivité remarquable, témoignant de l'amour de Bach pour le violon dès son plus jeune âge. Adam Laloum et Mi-Sa Yang nous plongent ensuite dans deux grands chefs-d’œuvre du romantisme : la « Grande sonate » de Schumann débordante de vitalité et de tempérament, et la très renommée et passionnée sonate de César Franck.
Les six sonates pour violon et clavecin BWV 1014-1019 de Johann Sebastian Bach sont des œuvres de forme sonate en trio, avec les deux parties supérieures au clavecin et au violon sur une ligne de basse fournie par le clavecin et une viole de gambe optionnelle. Contrairement aux sonates baroques pour instrument solo et basse continue, où la réalisation de la basse chiffrée était laissée à la discrétion de l'interprète, la partie de clavier des sonates a été presque entièrement spécifiée par Bach. Elles ont probablement été composées pour la plupart pendant les dernières années de Bach à Cöthen, entre 1720 et 1723, avant qu'il ne s'installe à Leipzig. Les sources existantes du recueil couvrent toute la période de Bach à Leipzig, pendant laquelle il a continué à apporter des modifications à la partition.
La Sonate pour violon et piano no 2 « deuxième grande sonate » opus 121 est une œuvre de musique de chambre de Robert Schumann. Composée en octobre et novembre 1851 et dédiée au violoniste Ferdinand David, elle est créée le 29 octobre 1853 à Düsseldorf par Clara Schumann au piano et Joseph Joachim au violon.
La Sonate pour piano et violon en la majeur FWV 8, une des plus connues du répertoire pour violon et piano, est l'œuvre la plus jouée de César Franck : il en existait plus de 180 enregistrements à la fin des années 2010.
Cette œuvre est caractéristique du compositeur : architecture travaillée, thèmes nombreux et variés auxquels la forme cyclique chère à Franck donne l'unité d'ensemble. Elle est aussi remarquable pour l’équilibre des rôles et le dialogue entre les deux instruments, traités à parité, ainsi que par la maîtrise du tempo demandée aux interprètes, qui doivent souvent retenir leur jeu pour accroître tension et émotion.
Composée à l'été 1886, elle est dédiée au violoniste belge Eugène Ysaÿe, qui la créa avec Mme Bordes-Pène le 16 décembre 1886 à Bruxelles. Elle inspire Marcel Proust comme modèle pour sonate de Vinteuil, œuvre musicale jouant un rôle important dans A la recherche du temps perdu.