Dvořák !

Ce concert met à l'honneur Antonín Dvořák (1841/1904), grand compositeur tchèque.


Solidement ancré dans les traditions populaires de son pays, il écrit une musique qui porte en elle une énergie, une espérance et un optimisme quasi insubmersibles.


Si certaines de ses œuvres symphoniques ou son concerto pour violoncelle sont devenus iconiques, sa musique pour piano, ses mélodies, et sa musique de chambre restent encore relativement méconnus.


Ce concert permettra de mesurer toute la fougue, la variété et l'étendue du génie musical tchèque!

Programme

Humoresques (en tchèque : Humoresky), op. 101 (B. 187), est un cycle pour piano du compositeur tchèque Antonín Dvořák, écrit pendant l'été 1894. Le critique musical David Hurwitz affirme que « la septième Humoresque est probablement la plus célèbre petite œuvre pour piano jamais écrite après Für Elise de Beethoven. » [1]dv

  • Vivace (Mi♭ mineur)
  • Poco andante (Si major)
  • Poco andante e molto cantabile (La♭ majeur)
  • Poco andante (Fa major)
  • Vivace (La mineur)
  • Poco allegretto (Si majeur)
  • Poco lento e grazioso (Sol♭ majeur)
  • Poco andante — Vivace – Meno mosso, quasi Tempo I (Si♭ mineur)

La Sonatine en sol majeur pour violon et piano (tchèque : Sonatina G dur pro housle a klavír), op. 100, B. 183, est une œuvre d'Antonín Dvořák, écrite entre le 19 novembre et le 3 décembre 1893, à New York. C'est la dernière composition de chambre qu'il écrivit pendant son séjour aux États-Unis.

Dvořák compose cette sonatine d'après les capacités instrumentales de ses propres enfants, en particulier celles de sa fille Otilie Suková (cs), âgée de 15 ans et de son fils de 10 ans, Toník, qui jouaient respectivement du piano et du violon. Dans une lettre à Fritz Simrock du 2 janvier 1894, Dvořák conçoit la pièce dans les termes suivants : « Elle est destinée aux jeunes (dédiée à mes deux enfants), mais même les grandes personnes, les adultes, devraient pouvoir converser avec... » La sonatine est publiée par Simrock à Berlin en 1894.

Il existe également dans une version pour violoncelle et piano.

  • Allegro risoluto, sol majeur
  • Larghetto, sol mineur
  • Molto vivace, sol majeur
  • Allegro, sol majeur

Chansons tsiganes, op. 55 est un ensemble de sept chansons pour voix et piano composées en 1880 par Antonín Dvořák, sur un texte d'Adolf Heyduck. Ils furent créés en 1881. Heyduck traduisit ses propres poèmes tchèques en allemand pour les présenter à l'Opéra de la Cour de Vienne, et les mêmes poèmes furent publiés plus tard en tchèque. L'ensemble est parfois désigné par son numéro dans le catalogue Burghauser, B .104.

Pendant plusieurs années, l’éditeur de Dvořák, Simrock, pressa le compositeur d’écrire, après son premier quatuor avec piano, une autre œuvre du même genre. Terminée en à peine quelques semaines à l’été 1889, la nouvelle composition devait répondre aux souhaits de Simrock: avec son opus 87, Dvořák livra une œuvre exigeante d’une grande maturité, dans laquelle une souveraine maîtrise de la forme va de pair avec des thèmes entraînants et des tournures harmoniques surprenantes - si bien qu’elle gagna sans tarder les cœurs des musiciens comme des auditeurs.
Outre la première édition, le manuscrit autographe et la copie à graver ont servi de sources pour la préparation de cette édition critique avec laquelle les éditions Henle poursuivent la série des éditions Urtext de Dvořák.

  • Allegro con fuoco (Mi♭ majeur)
  • Lento (Sol♭ majeur)
  • Allegro moderato, grazioso (Mi♭ majeur) – Un pochettino più mosso (Si majeur)
  • Finale. Allegro ma non troppo (Si♭ mineur, fini en Si♭ majeur)